Pose de revêtements de sol

Quels sont les critères à prendre en compte pour choisir le bon type de carrelage dans une pièce?

Il existe un classement pour le carrelage: l'UPEC. Ce classement indique comment chaque carreau va se comporter dans un environnement standardisé. En fonction de l'usage de chaque pièce, on va donc conseiller un classement UPEC minimal à respecter. Il reste possible de choisir un revêtement UPEC inférieur, mais vous vous exposez alors à des contraintes supplémentaires.

Chaque lettre du classement UPEC correspond à un critère, auquel on donne une note de 1 (faible) à 4 (résistant). On rajoute la lettre S pour indiquer un demi-niveau.

• U pour Usure: le carreau résiste au passage,
• P pour Poinçonnement, le carreau résiste aux pieds de meubles et talons,
• E pour Eau, le carreau résiste à l'humidité et l'eau,
• C pour Chimique, le carreau résiste aux produits chimiques.

On rajoute 2 catégories:

• Adhérence pieds nus: A (moyenne), B (élevée), C (très élevée),
• Adhérence pieds chaussés: R9 (normale) à R13 (très forte adhérence)

Types de matériaux de carrelage d'intérieur

Il existe une multitude de matériaux quant il s'agit de carrelage, chacun avec son lot d'avantages et d'inconvénients. Nous vous proposons un petit tour d'horizon:

Carrelage en pierre naturelle

Le carrelage en pierre naturelle est un intemporel de la décoration. Vous en trouverez aussi bien dans les demeures les plus rustiques que les dernières maisons contemporaines.

Particulièrement noble, la pierre naturelle a toutefois un inconvénient majeur: elle est souvent difficile à poser, et nécessite la plupart du temps un entretien rigoureux.

Dans la catégorie des carrelages en pierre naturelle, on va notamment trouver:

• les carreaux en granit: extrêmement résistant, le granit a l'avantage de ne pas être poreux, ce qui lui évite de se tacher. Il peut se poser à l'intérieur comme à l'extérieur car il ne craint pas le gel. On le trouve en une multitude de couleurs, même si celles-ci ont tendance à se ternir au fil des années. Autre inconvénient: son prix! Le granit est particulièrement onéreux.
• les carreaux en calcaire: le calcaire est une pierre intéressante mais étant poreuse, elle ne peut généralement pas être posée en extérieur. En intérieur, il est nécessaire de la traiter juste après la pose, puis de continuer à l'entretenir de manière régulière. Attention aussi à l'épaisseur des carreaux, qui atteint souvent 20mm, ce qui peut nécessiter des rabotages de portes!
• les carreaux en marbre: matériau noble par excellence, le marbre est particulièrement coûteux, non seulement à l'achat, mais surtout à l'entretien! C'est une pierre extrêmement fragile qui ne supporte pas les produits chimiques ou acides, et même l'eau! Prévoyez un traitement adéquat chaque année.
• les carreaux en ardoise: habituée des toits, l'ardoise entre désormais dans les intérieurs. Si cette roche est particulièrement jolie, elle n'en demeure pas moins fragile: la pose est extrêmement délicate et elle nécessite un traitement hydrofuge et oléofuge pour ne pas se tacher.
• les carreaux en travertin: il s'agit d'une pierre assez classique, que l'on pose généralement en multi-formats, ce qui est assez complexe. Après un traitement adéquat, l'entretien reste classique.

Carrelage en céramique

La céramique regroupe les carreaux formés à partir d'argile à laquelle on vient ajouter des constituants naturels tels que la terre, le sable ou le quartz. En produits finis, on trouve la faïence, les grès et la terre cuite.

Mis à part la terre cuite, ces carreaux ne sont pas poreux, ce qui les rend insensibles aux taches et donc faciles d'entretien. On trouve:

• Le carrelage grès émaillé: l'avantage principal de ce carreau est son prix contenu. Toutefois, ces carreaux sont peu résistants à l'impact, c'est la raison pour laquelle ils sont généralement plus à leur place sur les murs.
• Le carrelage grès cérame émaillé: les carreaux cérames cumulent les avantages de l'émaillé, en y ajoutant une résistance accrue grâce à une couche de vitrification supplémentaire.
• le carrelage grès cérame pleine masse: ces carreaux sont initialement conçus pour être utilisés en extérieur, mais rien ne vous empêche de les poser en intérieur. Teintés dans la masse, ils ont l'avantage de masquer les écailles de chocs violents, l'ensemble du carreau étant de la même couleur.
• le carrelage en faïence: la faïence est un produit particulièrement technique à poser, extrêmement fragile à cause de l'émail mais très résistant aux aggressions chimiques. On le nettoie aisément à l'eau savonneuse, et on le réserve généralement aux murs.
• le carrelage en terre cuite: intemporel, extrêmement résistants au passage et au effets du temps, les carreaux en terre cuite nécessitent toutefois une couche de protection pour éviter de les voir se tâcher rapidement. Cette protection peut être définitive (résine par exemple) ou temporaire et à renouveler périodiquement (huile de lin, essence de térébenthine...)

Carreaux de ciment

Ces carreaux sont de fabrication artisanale, parfois à l'unité! Alors prévoyez un budget pour leur achat mais aussi pour leur pose, particulièrement complexe et nécessitant des joints très fin d'un millimètre. Ajoutez à cela un traitement suite à la pose à renouveler tous les jours pendant une semaine (ou alors vous devrez les cirer tous les ans!)

Mosaïque

Les mosaïques consistent en l'assemblage de petits morceaux de carrelage afin de former un motif. Autrefois posés un par un, on en trouve aujourd'hui préfabriqués en filets ou même à dérouler, ce qui facilite considérablement la pose, sans la rendre pour autant un jeu d'enfant.

Quels sont les styles de carrelages existants?

Le carrelage est probablement l'un des revêtements qui a le plus progressé ces dernières années d'un point de vue technique, ce qui autorise désormais une très large palettes de styles sur des gammes de prix tout aussi variées.

On trouve ainsi des carrelages imitant:

• la pierre, de manière étonnante de réalisme, pour un coût largement inférieur, généralement en grès cérame;
• le parquet, également en grès cérame. Les derniers modèles de carrelage imitation parquet sont saisissants: très réaliste, jusque dans le veinage et le grain du bois. Mais la conduction thermique du carrelage étant supérieure à celle du bois, le sol parait plus froid au contact de la peau nue. Idéal en été, un peu moins l'hiver. Autre avantage: aucun risque que le parquet se déforme en cas de dégât des eaux.
• le béton ciré, en grès cérame émaillé. Si l'imitation du carreau est convaincante, des joints de 2mm minimum sont à prévoir, ce qui s'oppose aux larges surfaces d'un seul tenant obtenues avec un vrai béton ciré.

Cela ne s'arrête pas là, on a également des styles distincts:

• le carrelage métro trouvant ses origines dans celui du métro parisien, mais qui désormais s'importe dans nos lieux de vie. On peut aussi le trouver décliné en version inox ou miroir.
• le carrelage poli, ultra-brillant grâce à des finitions supplémentaires, mais qui ne tolère pas les éclats. Si un carreau est endommagé, il faudra le changer pour des raisons esthétiques.
• le carrelage à cabochons. C'est un petit carreau qui vient s'insérer entre quatre carreaux à pans coupés, ce qui permet de rehausser le ton d'un carrelage uni.

Combien coûte la pose de carrelage d'intérieur?

La pose de carrelage est une tâche particulièrement délicate qui nécessite de longues heures de pratique. Il est ainsi difficile de trouver de bons carreleurs, ce qui implique généralement des taux horaires de main d'œuvre plus importants que pour d'autres revêtements de sol.

Le prix d'une pose de carrelage va varier en fonction de plusieurs critères tels que

• l'état d'origine de votre support,
• la surface à carreler,
• le type de carrelage à poser,
• la dimension des carreaux (très petits ou à l'inverse très grands: prévoir un surcoût),
• le type et le sens de pose,
• le nombre de découpes à prévoir.

Le matériau importe peu: que ce soit une faïence ou un grès, la technique de pose et donc sont coût reste identique. Mais un carreau de grande dimension est particulièrement lourd, parfois plus de 25 kg l'unité, ce qui nécessite deux carreleurs pour manipuler chaque carreau. Si vous souhaitez un calepinage complexe (motif de pose), le tarif va nécessairement être plus élevé, de même si votre support est en mauvais état.

N'oubliez pas de prendre en compte les finitions: la pose de plinthes, les découpes spéciales, les raccords avec un autre revêtement ou l'habillage de marches d'escalier.

Enfin, si vous envisagez d'acheter par vous-même le matériel, sachez que vous aurez une TVA appliquée de 20%, contre 10% si c'est un professionnel qui s'en charge. Rien ne vous empêche de nous communiquer les références du produit que vous souhaitez!

Comment calculer la quantité de carrelage dont j'ai besoin pour mon projet?

Si vous envisagez l'achat du carrelage par vous-même, pensez à bien calculer vos surfaces, sans oublier les chutes!

Pour déterminer une surface, on multiplie la longueur par la largeur. Cela s'applique pour les sols, mais aussi pour les murs à carreler. On vient ensuite ajouter un coefficient de pertes: 5% environ pour une pose droite (classique) et 10% environ pour un calepinage complexe (en diagonale par exemple).

Pensez à conserver un surplus pour les accidents ou les projets futurs. Si vous cassez un carreau, ou si vous abattez un mur plus tard, il est toujours utile d'avoir des carreaux en réserve! Non seulement les fabricants ne garantissent pas de maintenir un produit dans la durée, mais les bains de fabrication laissent apparaître souvent des différences de teintes notables d'un lot à l'autre.

Comment choisir son parquet en fonction de la pièce de destination?

Il est possible de poser du parquet dans n'importe quelle pièce. En revanche, toutes les essences de parquet et les types de poses ne sont pas envisageables partout. Le premier critère de sélection est certes esthétique, mais si vous voulez que votre parquet résiste au temps, d'autres points sont à prendre en compte!

Parquet pour le salon

Le salon est une pièce à vivre d'importance, le choix de votre parquet sera d'abord dicté par l'aspect esthétique et financier. Privilégiez le parquet massif ou contrecollé d'au moins 3mm d'épaisseur. Vous pouvez choisir pour un bois dur (plus résistant) ou tendre (plus sujet aux chocs) en fonction de vos habitudes. La finition est également libre: vous pouvez la choisir huilée, cirée ou vitrifiée.

Parquet pour la chambre

La chambre est une pièces à faible passage, il est donc possible de choisir sans soucis un bois tendre ou des lames plus fragiles. Attention toutefois à faire exception pour la chambre des enfants, s'ils jouent dedans, c'est une pièce à vivre au même titre que le salon.

Parquet pour les entrées et les couloirs

Les entrées sont des lieux très agressifs pour les parquets: fort passage, avec des chaussures qui peuvent être humides ou chargées en gravier... rien ne sera épargné au parquet, alors n'hésitez pas à choisir des essences très résistantes, un parquet massif et épais, de manière à pouvoir l'entretenir de longues années.

Pour les couloirs, vous pouvez abaisser vos exigences en fonction du passage qui leur sera appliqué.

Parquet pour les pièces d'eau: toilettes et salle de bains

De manière générale, on conseille d'utiliser un parquet naturellement résistant à l'humidité, tels que des essences exotiques de teck, de bambou, de kempass, de padouk, de merbau, de moabi, d'iroko, de wengé, de doussié, de jatoba ou d'ipé.

Pour l'achat de bois exotique, veillez à la présence de labels certifiant que votre parquet provient de parcelles gérées durablement et non de déforestation.

Toutefois, certains bois d'Europe peuvent voir leur résistance à l'humidité augmentée grâce à un traitement spécifique, ce qui donne accès aux essences de frêne, de peuplier, de hêtre, de pin maritime ou d'épicéa.

Pour les pièces d'eau, vous devrez obligatoirement avoir recours à une pose collée à joints pont de bateau.

En termes de finition, pour les bois exotiques imputrescibles, vous devrez choisir un traitement à l'huile qui évitera la stagnation de l'eau sur le parquet.

Parquet pour la cuisine

Le parquet de cuisine est mis à rude épreuve, il doit donc s'agir impérativement d'une essence de bois dur, et la pose doit être collée. Vous devrez également veiller à la couche de protection de manière régulière (tous les six mois environ).

Parquet pour les escaliers

Il est possible de parqueter un escalier, mais c'est une opération particulièrement complexe et donc onéreuse. De plus, tous les parquets ne sont pas compatibles avec tous les escalier, c'est donc souvent un cas par cas à faire analyser par notre équipe spécialisée.

Parquet pour la véranda et le jardin d'hiver

La pose d'un parquet dans une véranda est généralement difficile en raison des contraintes renforcées de l'environnement. En effet, cette pièce est souvent fortement vitrée, et bien que les verres sont de plus en plus performants en matière d'isolement, il peut arriver que les écarts de température et d'humidité soient plus importants que dans les autres pièces.

Le bois est un matériau qui réagit quasi immédiatement aux variations, en se dilatant ou se contractant, il est donc nécessaire de prévoir un espace de dilatation. Dans les pièces à vivre, cet espace est situé sous les plinthes, ce qui le rend invisible. En revanche, dans une pièce ayant des baies coulissantes, laisser un espace de 5 à 10mm n'est pas esthétique, mais il est obligatoire au risque que votre parquet se mette à gonfler ou se déforme.

De plus, cette pièce est plus exposée aux rayons UV que les autres, ce qui a un effet décolorant sur le bois. Attention à ne pas employer d'essence exotique et de couleur foncée.

Les différents types de parquet

Le parquet massif

Le parquet massif est très solide et durable, composé à 100% de bois d'une même essence avec des lames de 10 à 27mm d'épaisseur qui peuvent régulièrement être poncées, mais il est onéreux. Bien entretenu, un parquet massif peut dépasser un siècle en durée de vie. À noter que dans un même lot d'épaisseur et largeur standard, les longueurs peuvent varier.

Le parquet contrecollé

Le parquet contrecollé est lui moins épais, moins résistant, mais aussi moins cher. Il est composé d'une couche d'usure de 2,5mm au minimum en bois, suivi d'une feuille de contrebalancement, puis d'un panneau en fibre de bois. Comme la couche d'usure est plus faible (jusqu'à 90% moins épaisse!), il est moins durable. En pose flottante, il est beaucoup plus bruyant qu'en pose collée.

Le parquet stratifié

Les différentes essences de parquet

Il existe une multitude d'essences de parquets, chacune ayant ses avantages techniques et esthétiques. On trouve ainsi:

• le parquet en chêne, qui habille plus de la moitié des sols en parquets en France. C'est en effet un bois dur, dont la pousse lente confère une très grande rigidité aux fibres, disponibles dans de nombreuses teintes. Par ailleurs, la production locale permet de contenir le coût et l'empreinte écologique de ce bois.
• dans le même style, on trouve également des parquets en châtaignier.
• le parquet en pin peut être une bonne solution pour qui cherche un parquet de qualité à prix contenu. Comme c'est un bois qui pousse rapidement, on le trouve quasi-exclusivement en parquet massif. Il faudra alors veiller à choisir une gamme de qualité A ou B pour obtenir un rendu esthétique. Les gammes C, D, ou déclassées peuvent en revanche servir de parement économique pour certaines pièces techniques tel que le grenier.
• le parquet en sapin ou épicéa est un bois très épuré, peu coloré, mais assez tendre. On le réserve donc aux murs, plafonds ou aux sols peu fréquentés.
• le parquet en bambou, qui bénéficie d'une très belle esthétique et qui est quasi-inusable. Assez cher, il ne peut pas faire l'objet d'une pose clouée en raison de la structure des lames. On devra donc le coller ou le placer en pose flottante.
• le "parquet" en liège, qui revient en force en raison de ses nombreux avantages écologiques, d'isolation phonique et thermique.
• le parquet en merbau qui est l'un des plus esthétiques, mais cher et on le réserve généralement aux bâtiments d'architecture remarquable. Il s'agit en effet d'un bois rare dont les surfaces sont souvent mal gérées.
• le parquet en teck, un classique des pièces d'eau en raison de sa nature résistante à l'humidité.
• le parquet wengé, qui donne un cachet immédiat à toute pièce où il est installé. Particulièrement résistant, il peut aussi servir en extérieur.

Les différentes finitions de parquet

On peut effectuer plusieurs finitions sur son parquet telles que:

• le parquet brut est le parquet non-traité. Il a l'avantage de la simplicité, et vous pouvez choisir la finition qui vous plait.
• le parquet vitrifié ou verni où on vient appliquer un vernis après ponçage, ce qui crée une couche imperméabilisante par dessus, qui le protège de l'eau et des tâches.
• le parquet huilé est plus naturel que le parquet vitrifié, mais il a l'inconvénient de devoir être rehuilé tous les 6 à 12 mois. De plus, le processus d'application d'huile est irréversible car celle-ci pénètre en profondeur dans le bois. Il sera donc impossible de poncer le parquet pour changer la finition.
• de moins en moins utilisée, la cire de parquet a l'avantage du rendu et de l'odeur, et l'inconvénient de la fréquence à laquelle la cire doit être appliquée, la fragilité de cette surcouche et son côté glissant.

Les différentes poses de parquet

Fixation du parquet

On trouve trois modes de fixation principaux. La pose clouée où la lame est fixée à des lambourdes de bois, la pose collée où la lame est fixée au sol à l'aide de colle, et enfin la pose flottante où le parquet se fixe grâce à son unique poids.

Plus facile à mettre en œuvre, la pose flottante est également plus bruyante car il n'y a pas de matière pour absorber les vibrations de la lame, qui sont directement transmises au sol; elle est également plus sujette aux mouvements du temps. L'utilisation d'une sous-couche est obligatoire pour réduire cet inconvénient.

Motifs ou calepinages de parquet

Il existe de très nombreuses variations de motifs, aux rangs desquels on trouve: la pose en chevrons, la pose à bâtons rompus, la pose à l'anglaise, la pose Versailles, la pose à la française, la pose mosaïque, la pose sur chant ou la pose de marqueterie.

N'hésitez pas à faire des recherches de motifs pour voir ceux qui vous plaisent le plus!

Combien coûte la pose de parquet d'intérieur?

La pose de parquet est une tâche assez délicate qui nécessite de longues heures de pratique. Il est ainsi difficile de trouver de bons parquettistes, ce qui implique généralement des taux horaires de main d'œuvre assez importants comparativement à d'autres revêtements de sol.

Le prix d'une pose de parquet va varier en fonction de plusieurs critères tels que

• l'état d'origine de votre support,
• la surface à parqueter et les finitions à apporter,
• le type de parquet à poser,
• la dimension des lames,
• le type et le sens de pose,
• le type de pose (clouée, collée, flottante...)
• le nombre de découpes à prévoir.

N'oubliez pas de prendre en compte les finitions: la pose de plinthes, les découpes spéciales, les raccords avec un autre revêtement ou l'habillage de marches d'escalier.

Enfin, si vous envisagez d'acheter par vous-même le matériel, sachez que vous aurez une TVA appliquée de 20%, contre 10% si c'est un professionnel qui s'en charge. Rien ne vous empêche de nous communiquer les références du produit que vous souhaitez!

Comment calculer la quantité de parquet dont j'ai besoin pour mon projet?

Si vous envisagez l'achat du parquet par vous-même, pensez à bien calculer vos surfaces, sans oublier les chutes!

Pour déterminer une surface, on multiplie la longueur par la largeur. Cela s'applique pour les sols, mais aussi pour les murs à parqueter. On vient ensuite ajouter un coefficient de pertes: 5% environ pour une pose droite (classique) et 10% environ pour un calepinage complexe (en batons rompus par exemple).

Pensez à conserver un surplus pour les accidents ou les projets futurs. Si vous cassez une lame, ou si vous abattez un mur plus tard, il est toujours utile d'avoir des lames en réserve! Non seulement les fabricants ne garantissent pas de maintenir un produit dans la durée, mais les bains de fabrication laissent apparaître souvent des différences de teintes notables d'un lot à l'autre.

Poser de la moquette

La moquette a toujours la côte et les nouvelles méthodes de fabrication rendent ce produit toujours plus populaire. Associé à un coût maitrisé en raison d'une certaine facilité de pose, ce produit est une solution pratique pour qui veut rénover un logement tout en gardant un coût maitrisé.

De manière générale, la moquette se trouve en rouleaux de 4 mètres de large et est vendue au mètre linéaire. Il est toutefois possible de trouver des largeurs différentes dans quelques cas particuliers. On trouve également de la moquette en dalle, même si elle est moins esthétique et plutôt utilisée dans le milieu professionnel.

On en trouve dans de nombreux aspects tels que:

• de la moquette velours, aux boucles rases, plutôt douce et d'aspect régulier,
• de la moquette bouclée aux petites boucles continues, plutôt résistante,
• de la moquette saxony, aux mèches hautes et épaisses, très chaleureuse et moelleuse,
• de la moquette frisée, aux boucles dont la hauteur est moyenne à importante, réservée aux pièces à fort passage ou aux chambres d'enfant,
• de la moquette structurée ayant un mélange de fils bouclés et coupés, assez résistante également.

Dans tous les cas, prenez garde à la méthode de fabrication de la moquette:

• aiguilletée: compacte et dure, mais bon marché,
• tuftée: moquette standard,
• tissée: moquette de qualité.

Vous pouvez également vous appuyer sur le classement UPEC pour savoir quelle est la résistance habituelle de la moquette achetée et à quelle pièce elle se destine.

Poser un sol souple PVC

On trouve parmi les sols souples plusieurs types de revêtements tels que le linoléum, les fibres végétales, le liège, le vinyle et enfin le sol PVC.

Celui-ci est composé de multiples couches de matériaux, dont la dernière est la couche d'usure et donne généralement la durée de vie potentielle du produit. C'est un produit très tendance qui offre d'innombrables choix de motifs, de teintes et de finitions, tout en imitant un très grand nombre de surfaces telles que le béton, le parquet, la moquette...

On trouve ce produit en rouleaux vendus au mètre linéaire, d'une largeur comprise entre 2 et 4 mètres, ainsi qu'en dalles et en lames de parquet autoadhésives ou clipsables.

Parmi les avantages des sols PVC, on retient la facilité du nettoyage qui s'effectue à l'eau et au savon ainsi qu'à l'aspirateur. C'est également un produit qui offre une bonne résistance aux tâches, à la poussière et à l'humidité tout en procurant un bon niveau d'isolation phonique et thermique, compatible chauffage au sol.

En matière d'usage, il existe différentes classes de sols PVC, triés en fonction de leurs indices UPEC (voir plus haut).

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